Le processus de radicalisation est un processus «pas à pas», un glissement progressif de paliers en paliers que l’on atteint par l’appropriation d’attitudes, de comportements ou de modes de pensées qui peuvent être anodins si nous les envisageons séparément. Il est indispensable d’être prudent dans l’analyse que nous faisons de ces signaux d’alertes et ne pas tomber dans une approche caricaturale ou discriminante.

Vols, dégradations, agressions… Comment faire face à la petite criminalité régulièrement rencontrée en milieu hospitalier ?

L’émotion attachée au phénomène de radicalisation islamiste chez les jeunes ne permet pas toujours d’aborder sereinement le problème. Il peut être nécessaire d’apporter quelques éléments de clarification afin d’aider les différents professionnels susceptibles d’y être confrontés.

Le marché de la drogue doit faire face non seulement à la concurrence qui y règne mais également à une évolution constante des politiques répressives en la matière. Comment expliquer cette faculté d’adaptation des trafiquants et quelles mesures sont actuellement adoptées afin d’endiguer le phénomène ?

Une politique de sécurisation efficace peut-elle se limiter à une simple gestion de risques ? Dans les hôpitaux, des vols, dégradations ou agressions se produisent régulièrement, en raison notamment du passage d’un public très diversifié et d’un nombre élevé de points d’accès. Mais la notion de sécurité peut être ressentie très différemment que l’on se place du point de vue des visiteurs, des patients ou du personnel.

Pour clore notre série d'articles consacrés à l’interprétation des comportements agressifs, analysons la perception et l'attribution de l'intention agressive, déterminants essentiels du phénomène. Après avoir tenté de comprendre comment et pourquoi un individu devient agressif, posons-nous la question : qu'est-ce qui fait qu'une personne est perçue comment étant agressive, alors qu'elle ne l'est pas nécessairement ?