Les personnes âgées sont-elles plus souvent impliquées dans les accidents de roulage que la moyenne des automobilistes ? Représentent-elles un risque accru pour les autres usagers lorsqu’elles conduisent ? Après un premier article consacré aux seniors dans la circulation en tant qu’usagers faibles (piétons et cyclistes), nous analysons les problèmes qu’ils rencontrent en tant qu’automobilistes.

Depuis le premier mars 2014, le système de la tirette a été introduit dans notre code de la route. On a déjà évoqué tous les aspects légaux et les objectifs de la mesure. Petit à petit, le conducteur belge semble s’y habituer, même s’il reste des progrès à faire.

Avant de permettre à votre enfant de circuler seul et à vélo sur la voie publique, pour rejoindre son école ou son club de sport, êtes-vous certain qu’il puisse le faire en toute sécurité ? Autrement dit, les parents doivent logiquement s’assurer que leur enfant a bien acquis la maturité suffisante pour se rendre compte des risques d’accident, qu’il maîtrise la conduite à vélo, connaît les règles élémentaires du code de la route, est équipé correctement et dispose d’un vélo en bon état de fonctionnement. Tout un programme …

Dans de nombreuses situations, tant le code de la route que le bon sens recommandent aux automobilistes de faire preuve de prudence en présence d’usagers vulnérables et de ne jamais les mettre en danger. En particulier, lorsque les piétons traversent la chaussée sur un passage qui leur est réservé mais n’est pas protégé, autrement dit lorsque la circulation n’y est pas réglée par un agent qualifié, ni par des feux.

A chaque accident grave impliquant un automobiliste âgé, on reparle de la problématique des seniors dans le trafic. Mais saviez-vous que 50% des seniors tués dans la circulation le sont en tant que … piétons ou cyclistes. Voilà qui mérite quelques explications !

Dans leurs missions de sécurité, la police et les services de sécurité privée se dotent de nouveaux moyens. Parmi ceux-ci, la caméra intelligente qui reconnait des numéros d’immatriculation est de plus en plus utilisée. En quoi consiste cette nouvelle technologie, peut-elle apporter une plus-value en matière de sécurité, à quelles conditions le législateur a-t-il soumis son utilisation ?